Faut-il le relever ou rester sur un statu-quo ? Face à la flambée des coûts, plusieurs écuries de Formule 1 veulent désormais voir relever le plafond de dépenses qui leur est imposé, un choix loin de convenir à l’ensemble du paddock.
« C’est un cas de force majeure, c’est une situation, évidemment, qu’aucun d’entre nous n’aurait pu prévoir, qui a fait augmenter les coûts. De manière pragmatique, nous devons simplement trouver une solution de bon sens », a expliqué le patron de Red Bull Christian Horner samedi, en marge du Grand Prix de Monaco.
La décision d’instaurer un maximum de dépenses pour les écuries au cours d’une saison a été prise en 2020 dans le but de réduire les écarts budgétaires entre grosses et petites équipes et d’améliorer la compétition. Mercedes, Ferrari et Red Bull ont été particulièrement affectées.
Sans surprise, les deux autres « top teams » s’alignent sur la position de Red Bull et de son patron.
« Je pense que la seule chose que nous puissions faire (…) c’est de nous donner un peu d’air, d’augmenter le plafond budgétaire face à l’inflation, qui est quelque chose que nous ne prévoyons jamais », a assuré le patron de la Scuderia Mattia Binotto, certain que le budget sera dépassé chez Ferrari.
Même son de cloche chez Mercedes: « tout le monde est confronté à une situation où, même avec la meilleure volonté du monde, il est presque impossible de faire tenir les équipes » sous le plafond, a assuré Andrew Shovlin, directeur de l’ingénierie.
KD avec AFP