La mairie de Paris défend son choix d’accoler à l’Arena de La Chapelle, future enceinte des Jeux olympiques de 2024, le nom de l’équipementier Adidas, un « naming » auquel les alliés communistes et écologistes de la maire Anne Hidalgo s’opposent.
Le Conseil de Paris statuera le 8 juillet sur le sujet. Sans ses alliés de gauche, le groupe socialiste devra compter sur l’opposition de droite et du centre pour faire passer le projet.
« Adidas est un équipementier sportif très implanté en France et ailleurs, qui correspondait à ce qu’on voulait faire de cette Arena », a expliqué dans un entretien à l’AFP Pierre Rabadan, adjoint aux sports et aux JO de l’élue socialiste.
En échange de cette appellation, la marque aux trois bandes doit verser près de 2,8 millions d’euros par an sur cinq ans, un contrat renouvelable pour sept années supplémentaires. Ce qui contribuera selon M. Rabadan à « l’équilibre économique » de l’enceinte de 7.800 places, qui accueillera badminton et gymnastique lors des JO.
L’exploitant de l’Arena, la société d’exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (SAE POPB), un satellite de la Ville, a choisi ce « naming » en mai après avoir fait de même en 2015 avec Bercy, renommée « Accor Arena » pour une durée de dix ans.
Mais les élus écologistes et communistes, présents dans l’exécutif d’Anne Hidalgo, critiquent ce nouveau « naming ». « Si on crée une salle et qu’elle n’est pas équilibrée (économiquement), c’est à la collectivité de payer », leur répond Pierre Rabadan.
AFP
Gouvernance / Formation Adidas Arena : le naming de la discorde
Adidas Arena : le naming de la discorde
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