Non ce n’est pas une blague…L’Arabie saoudite va, bel et bien, organiser les Jeux asiatiques d’hiver de 2029.
On verra ainsi dans la ville de Neom, une future mégapole futuriste en construction dans le nord-ouest du royaume désertique, du ski alpin, de la luge et même du bobsleigh.
Selon le Conseil olympique d’Asie, « Les déserts et les montagnes d’Arabie saoudite seront bientôt un terrain de jeu pour les sports d’hiver.
Visiblement, Ryad entend étendre son softpower à tous les sports.

Des compétitions internationales de football au grand prix de formule 1 en passant par le légendaire Dakar, le Royaume saoudien fait feu de tous bois pour rayonner à l’international.
Engagé dans un duel sans merci avec son rival, l’Emirat du Qatar, l’Arabie saoudite va certainement s’appuyer sur les dernières technologies pour concrétiser cette prouesse d’abriter ses premiers jeux d’hiver.
Remarquez, il y a déjà un précédent en la matière.
On se souvient ainsi que les derniers jeux olympiques d’hiver qui se sont tenus en Chine avaient fait appel à une armée de canon à neige pour assurer le bon déroulement des épreuves de ski.
Une pratique qui a suscité évidemment la colère des écologistes pour qui ces canons à neige sont de grands énergivores.
Mais à Ryad, on n’a cure de ces reproches.
A l’instar du Qatar qui a climatisé ses stades pour abriter les matches de la prochaine Coupe du monde de football, le Royaume saoudien ne va pas lésiner également sur les moyens pour recouvrir de neige artificielle les pentes de ses montagnes de la région de Néom située à proximité de la Jordanie, l’Egypte et Israël.
Le prince héritier d’Arabie saoudite avait d’ailleurs annoncé la création d’un fonds d’investissement doté de 80 milliards de dollars pour financer son projet de ville futuriste.
Annoncé en 2017, le mégaprojet Neom s’intègre dans le plan Vision 2030. Celui-ci vise à diversifier l’économie saoudienne dans le tourisme, la finance et l’immobilier, pour l’aider à sortir, à terme, de sa dépendance aux hydrocarbures.
A projet faramineux, coût faramineux : celui de Neom est estimé à 500 milliards de dollars. La première phase de construction, qui devrait durer jusqu’à 2030, devrait coûter près de 300 milliards de dollars. Le fonds souverain d’Arabie saoudite en couvrira la moitié.
Les 200 milliards de dollars restants devraient provenir d’investissements privés.
En tout cas, c’est encore une fois la preuve que lorsque l’on aime, on ne compte pas.