Dans la grisaille parisienne, Diane Parry a incarné le rayon de soleil de la deuxième journée de Roland-Garros : la jeune Française, 19 ans et récemment entrée dans le top 100, a renversé la tenante du trophée et N.2 mondiale Barbora Krejcikova au premier tour.
Scruté après sa sortie grimaçante et boitillante il y a une dizaine de jours à Rome, Rafael Nadal a rassuré sur l’état de son pied gauche. En soirée, protégé des trombes d’eau par le toit du Central, Novak Djokovic s’est lui imposé en moins de deux heures.
La performance de la journée est à mettre au crédit de Diane Parry, 97e mondiale et victorieuse 1-6, 6-2, 6-3 de Krejcikova, sur le Central en prime.
« Je suis juste la plus heureuse. C’est un rêve pour moi », s’est réjouie la Francilienne, qui a choisi de privilégier la terre battue depuis un an.
Les choses pouvaient pourtant difficilement plus mal commencer pour Parry, qui a perdu seize des dix-huit premiers points. Mais face à une adversaire qui jouait son premier match depuis fin février, la faute à un coude blessé, la jeune Française a trouvé les ressources pour retourner la situation.
Son deuxième tour, face à la Colombienne Camila Osorio (66e), est abordable.
Sur le Central découvert, Nadal, treize fois vainqueur sur la terre battue parisienne et bientôt 36 ans, a rassuré son monde, une dizaine de jours après que son pied gauche, rongé par un mal « chronique et incurable » depuis plus de quinze ans, l’a trahi en plein huitième de finale romain.
KD avec AFP