C’est avec tristesse et colère que le monde du sport a accueilli la condamnation de la basketteuse américaine Brittney Griner à 9 ans de prison par un tribunal russe pour trafic de drogue, appelant à des actes pour « libérer BG ».
Après les mots forts de Joe Biden, estimant ce verdict « inacceptable » et demandant à « la Russie de libérer immédiatement » Griner, c’est la Ligue féminine nord-américaine de basket (WNBA), qui a réagi la première dans un communiqué conjoint avec la NBA.
Les deux instances ont déploré la condamnation « injuste et regrettable » de la star du basket féminin, ajoutant « le verdict (…) était prévisible, et Brittney reste détenue à tort ».
« L’engagement de la WNBA en faveur de son retour en toute sécurité n’a pas faibli et nous espérons que se rapproche la fin de ce processus visant à ramener définitivement Brittney Griner aux Etats-Unis », a conclu la commissaire de la Ligue, Cathy Engelbert.
La Fédération américaine de basket a elle aussi exprimé sa déception, mais pas sa surprise « compte tenu de ce que nous savons de la procédure ».
« Nous continuons à soutenir BG de toutes les manières possibles et restons engagés avec le département d’État américain qui oeuvre pour la ramener à la maison. La bravoure dont Brittney fait preuve face à ces circonstances inimaginables témoigne de la personne qu’elle est et de la force qu’elle possède », a conclu USA Basket.
Pour le Phoenix Mercury, son équipe de WNBA au « coeur brisé », la condamnation de Brittney Griner marque une « étape importante » dans « le cauchemar qu’endure depuis 168 jours notre soeur, BG ».
« Nous ne permettrons pas qu’elle soit oubliée », a ajouté le club de l’Arizona.
Avant le coup d’envoi d’un match de championnat WNBA à Connecticut, les joueuses du Mercury et du Sun ont observé 42 secondes de silence, en signe de soutien à celle qui porte ce chiffre habituellement sur son maillot.
KD avec AFP