Selon une étude du cabinet Ernst & Young (EY) pour la Fédération internationale du sport automobile (FIA), le poids économique direct et indirect du sport automobile mondial s’élèverait à un million et demi d’emplois et près de 160 milliards d’euros en 2019.
Cette étude, première de ce genre au niveau mondial, a été menée pour l’année 2019 dans 145 pays membres de la FIA et ne prend donc pas en compte les conséquences de la pandémie de Covid-19.
Si l’industrie du sport automobile mondial génère un chiffre d’affaires direct de 59,2 milliards d’euros, elle représente aussi 99,4 milliards de retombées indirectes, en prenant l’exemple des dépenses effectuées au restaurant par les participants à un événement.
De la même manière, l’étude du cabinet Ernst & Young comptabilise 576.000 emplois directs et 924.000 indirects. Environ 140.000 emplois concernent des activités de production et d’ingénierie avancées, générant 21,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires direct. En incluant les concurrents, officiels, commissaires et volontaires, 2,7 millions de personnes ont pris part en 2019 aux activités liées au sport automobile à travers 60.700 épreuves.
Le sport automobile mondial a connu une croissance de 90% entre 2007 et 2019. Mais, pour l’heure, les conséquences économiques de la crise sanitaire, tant pour l’élite que pour le sport automobile amateur fortement touché, restent à déterminer.
